Carnet de bord
Deuxième partie : Vosges & Forêt Noire
Charmes <82> Gérardmer (ven 24/07/2009)
Finalement
on ne se vengera pas de la privatisation de la table commune... On
quitte ce camping de Charmes sans charme, on passe devant l'écluse de
Charmes sans charme et on se lance sur la voie verte de charmante! En
effet, la voie verte est toute récente et a coûté 3.500.000 €! Merci la
Fro-ance! On roule bien et on arrive à Épinal par son port. Arrêt
pharma et café chaud vers 11h. On y restera pour manger des pâtes chez
Cléopâtes.
A nouveau un schisme de l'équipe mais cette fois-ci pour le
repas, mais ça reste une histoire de côte et de tourisme. Fab et Geoff
grimpe à pieds jusqu'au parc du château où la vue sur la ville n'a rien
d'exceptionnel, on mangera juste dans un chouette cadre.
Un peu lourde la sauce...
On redémarre mais on fait un crochet par le Decathlon, on a plusieurs
choses qui nous manquent :
- montres pour Fab et Geoff (Fab pour avoir l'heure YES! Geoff pour
avoir un réveil autre que GSM)
- compteur pour Geoff (l'ancien déconne grave)
- compteur pour Ole (marre de jamais savoir où on en est)
- selle super gel et large pour Fab (choix délicat juste avant les
Vosges mais qui s'avèrera plus confort que la précédente)
- quelques barres de céréales
On rejoint donc la
Route Verte,
aaaaah, enfin, Geoff est content car on récupère l'itinéraire prévu!
Cependant, la Route Verte n'est certainement plus ce qu'elle était ou
alors on a vraiment loupé quelque chose. Faut dire qu'à sa création, en
1960, il ne devait pas y avoir autant de bagnoles (rapides qui plus
est)!!! Bref, on quitte au plus vite la Route de la Mort Verte (D11)
pour emprunter de
plus petits axes.
Après 3 minutes de pédalage, on arrive en plein
"là-où-on-aime-rouler" et on reçoit nos premiers paysages vosgiens en
plein gueule! Du coup on va se taper le col de La Racine,
mais on préfère nettement ça! S'en suit une superbe descente
inconsciente puis la route facile jusqu'à Gérardmer et son camping de
Ramberchamp en bord de lac.
On est plutôt bien accueilli et on installe
nos tentes rapidos. On file faire un plongeon dans le lac, aglagla! Arnaud et Ole sont aux
anges, y a d'la poiscaille! Petite douche et en route vers le centre
pour trouver à manger. On s'installe d'abord dans un resto de la rue
piétonne mais l'accueil peu agréable et l'écharde sous l'ongle d'Arnaud
nous font fuir. On trouvera un accueil et une atmosphère 1000x mieux.
Et Jacques de s'enlever chirurgicalement l'écharde à l'aide d'une
aiguille, miam!
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81.93
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5:06:35
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16.03
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57.21
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485
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Gérardmer <92> La Vancelle (sam 25/07/2009)
La journée commence fort, un schisme de plus! Ole et Fab s'arrête au
maga de rando pour acheter de l'imperméabilisant pour la tente d'Ole,
Arnaud
et Geoff se dirige déjà vers le Super U. Petit malentendu, les
premiers ne pensaient pas que les seconds y iraient tout de suite.
Quelques petites courses dans le Super U et on profite de la cafétéria
pour y manger ce qu'on a acheter moyennant l'achat de cafés et chocolat
chaud. On apprécie le fait de manger à table. Des jeunes junkies
s'approchent dangereusement de nos vélos et touchent celui d'Arnaud,
les points seront mis sur les "i" : s'ils touchent à un truc et que ça
dérègle les freins, on fait quoi nous à 70 km/h en descente?!
On quitte Gérardmer polluée avec plaisir et on attaque notre col : la
Schlucht! Petit mot d'encouragement de la part du chef de l'armée
romaine, SpartJakus : "Courage et loyauté". Et comme à chaque col, bye
bye, chacun son rythme. Geoff s'arrête au milieu, rassurez-vous c'est
pour faire du tourisme (on se rappelle qu'on n'est pas là pour la
performance) à la roche du Diable et profiter de la superbe vue sur la
vallée de Longemer-Retournemer.
Fab est déçu de s'être arrêté en cours
d'ascension : "on pourra pas dire qu'on a fait le col de la Schlucht."
C'est pas grave, ça passe, on en aura d'autre! Arrivés en haut, ouais,
pas top, c'est l'arrêt des motards. Ça fraîchit un peu, on repart sur
la Route des Crêtes et on s'arrête à la ferme auberge du
Gazon du Faing
pour voir s'ils n'auraient pas une petite soupe, histoire de tenir
jusqu'à la pause bouffe retardée pour cause de mauvais temps. Finalement, on y mangera, et du local svp : baeckeoffe et
viande-patates (nom?) le tout suivi d'un seul dessert pour 4, on vous
le donne en mille : une part de tarte au myrtilles avec 4 cuillères.
Bon, c'est bien beau mais il fait de plus en plus lumineux dehors,
faudrait reprendre la route! On arrive rapidement au col du Calvaire où
on regarde quelques minutes le flux constant de VTTistes qui remontent
dans le télésiège tous parés à descendre les
pistes du
site du lac Blanc. Fab va voir un peu le début du parcours et c'est
la catastrophe... enfin pas encore! On attend Fab puis on décide
d'aller voir où il est passé. On ne le voit pas, on commence à
s'inquiéter, il ne répond pas au téléphone. On réfléchit à se séparer
et on pense au pire, une mauvaise chute quelque part. On est vraiment
très inquiets! On demande aux gens s'ils n'ont pas vu notre collègue
plein de bagages, rien! On pense appeler le 112 quand tout à coup, le
GSM sonne : c'est lui! P*TAIN, il est parti sans nous en pensant qu'on
était parti sans lui! Et dans la mauvaise direction en plus!!! La
sanction sera terrible : moins de temps en Forêt Noire (bon, on ne
l'appliquera pas). On se
demande si on lui dit de remonter 10km de descente ou si on le rejoint,
mais soyons correct, qu'est-ce qu'on aimerait à sa place? Une superbe
descente pas plaisante pour un sous puisqu'on n'est pas du tout où l'on
devrait être. On se retrouve tous à Orbey. Mise au point. On appelle
Papi pour lui dire qu'on a du retard et qu'on viendra chercher la clé
du chalet directement chez lui.
On tente tous de digérer l'incident de parcours et on se retrouve sur
la route des vins qui nous rappelle la Bourgogne.
Ça va mieux... Quand
soudain, Fab manque de mourir écrasé par un bus immatriculé en
Allemagne : la route se rétrécit et le bus dépasse quand même! Ça c'est
joué à très très très très peu! S'en suit une poursuite sans suite :
hors agglomération les vélos ne rattrapent pas les véhicules motorisés
surtout avec les bagages... Deuxième cabriole, Geoff se fait surprendre
par une bordure oblique "NONDEDJA!" Les pieds accrochés aux pédales, le
poids du vélo et les voitures juste derrière ne rassure pas mais ouf,
ça termine bien, il est pas tombé de haut.
On arrive donc chez Papi qui
nous fait les recommandations d'usage (vin, bière, électricité...)
concernant le chalet et Antoinette nous donne une bonne brioche et du
jus d'orange pour demain matin! Quel accueil! D'après Papi ça monte un
peu jusqu'au chalet... On s'est rendu compte après qu'on avait pas
prêté attention à l'intonation moqueuse...
La route nationale vers le chalet est fort fréquentée, on bifurque vers
le village de La Vancelle. Ça grimpe sec! Arrivés au bout de la longue
montée, on demande notre chemin à des habitants et on nous annonce la
couleur "Mais ça monte hein par là!" Ah oui? Après ce qu'on vient de
monter? Pfff, ça passera! Bon, c'est passé, mais de justesse! Le chalet
est tout au bout du village, tout en haut du village, au bout d'une
voie sans issue bien en pente!
Calcul approximatif : de 174m en 2,9km = 6% de moyenne pour atteindre
le
bas du village, puis de 132m en 1,5km = 9% de moyenne pour atteindre le
chalet (la fin est au moins à 15%).
On prend donc possession des lieux en déballant nos affaires dans leur
totalité et on se boit une bière alsacienne pour fêter ça! Ce soir, on
mange du riz (long à cuire alors on en profite). Puis vient la question
de l'isolement : qui va dormir où et à quelle distance de Ole? Histoire
d'arrangements mais un jour où l'autre l'un de nous sera lésé... je le
sens!
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92.12
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5:27:37
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Sélestat (dim 26/07/2009)
Aujourd'hui la mission principale est de laver notre linge et en plus
on fera un petit entretien des vélos. On se lève presque tard et on
commence doucement à s'occuper de nos vélos. Une fois terminé, on
descend jusqu'à Sélestat où on fera passer le temps en lisant journaux
et revues au lavoir pendant que nos vêtements prennent un petit coup de
frais. Ouais les vêtements sales dans des sacoches imperméable, ça le
fait pas trop longtemps quoi! Les machines terminées, on se dirige vers
le centre, on va quand même visiter un peu Sélestat! C'est là que nos
estomacs crient famine, et un dimanche à Sélestat apparemment c'est pas
gagné! Bon, on s'installe à la terrasse d'une boulangerie-snack où la
gérante-serveuse-caissière est dépassée par les événements. La quiche
servie à Ole est brûlée, la dame n'apprécie pas la remarque, ça tourne
presque mal mais au final il s'avère qu'elle ne nous la comptera pas
dans l'addition. Soit!
Après le repas, retour à notre activité principale : visiter des
églises! On se fait donc rapidement la basilique Saint-Georges mais on
traînent pas mal devant, on s'y sent bien.
A l'ombre, on digère, on se
marre, on fait des photos humoristiques, artistiques, on mange un
Cornetto...
On décide de rentrer mais la route ne nous tente vraiment
pas (nationale). On se rend à la gare pour prendre le bus (avec
compartiment vélos) jusqu'à Lièpvre, de là il nous faudra remonter à
nouveau jusqu'en haut du village! La montée par Lièpvre est plus sympa
et plus courte.
Une balade à pieds nous tente bien, on décide donc de grimper un peu
par un sentier. C'est sympa mais le soleil se couche et il ne faut pas
oublier de rentrer avant qu'il fasse noir, ceci dit, on n'est pas très
loin.
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1:47:42
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Mont Sainte-Odile, Obernai (lun 27/07/2009)
Allez, c'est parti, on attaque une belle journée de cyclotourisme léger
puisqu'on part sans sacoche!
C'est plutôt agréable et cela s'avèrera
être un
atout.
Ça commence dès la sortie de Lièpvre avec la route vers Fouchy... et
son col! Ah just, y a un col avant la route du Mont! Ce col nous brûle
un peu les pattes trop tôt. Petite séances de muscu en haut. On
continue notre route et donc on descend bien! Arrivés en bas, y a une
petite église qui propose une brève halte de regroupement d'équipe et
elle nous offre les cordes des cloches juste à son entrée, Bak et
Jacques ne résistent pas et sonnent! On s'enfuient comme des gamins.
Petite halte sandwiches du côté de Villé.
Bon, et si on est bien redescendu... c'est pour mieux remonter! Ah
just, y a encore un col avant la route du Mont! Le col du Kreuzweg,
sans trop de difficulté, juste quelques gouttes de pluie et une
nébulosité inquiétante temporaire.
Et nous voilà reparti dans une belle
descente (vraiment belle) et on arrive au Hohwald, petit village
touristique semble-t-il où nous nous arrêtons pour prendre un café, thé
ou coca (avec une part de tarte hein!) dans un resto ultra-kitsch tenu
par une dame absolument charmante et un peu hypie (super zen, dans le
bon sens du terme hypie). Et bref, c'était bien sympa cette descente
mais une fois de plus... Ah just, y a encore un co... ah non,
maintenant on attaque enfin la dernière ligne "droite" vers le Mont
Sainte-Odile, 10 km! Et finalement, ces 10 km seront avalés comme une
couque.
On aura juste une petite hypOle-glycémie, rapidement
diagnostiquée et remédiée par le Dr Jacques en roulant. Arrivés en
haut, on en fait pas tout un fromage comme ces cyclistes (vélo carbone,
etc) et on s'enfilent quelques bières ou panachés. S'en suit la visite
et le panorama du Mont Sainte-Odile. On traîne, nos regards se perdent
dans l'horizon lointain de la vallée du Rhin et au loin on voit les
chaînes de montagnes de la Forêt Noire (
Schwarzwald).
Pour cette journée,
l'enchaînement des cols à provoquer, non plus un
schisme (négatif) mais plutôt une binôôôômialisation (positif). Allez,
assez de catho pour aujourd'hui, descendons à Obernai! Su-per-be route
en descente et qui plus est en sens unique (on ne le savait pas sur le
moment, dommage)! On arrive à Obernai, mais là c'est plus des
cyclotouristes qui pédalent mais des cyclo-stomacs. On cherche donc
assez rapidement le Match, on fait les courses pour le BBQ et en avant
direction... la gare, oui il est un peu tard pour se retaper la route
entière!
On reprendra le bus de Sélestat à La Vancelle et en plus, le
chauffeur nous crochette carrément jusqu'au village avec l'accord des
autres passagers! Une dringuelle pour le chauffeur svp! On se fera
quand même prendre dans une drache assez pénible car on se la tape pour
la montée du village (les plus forts pourcentages du voyage). Geoff se
magne pour mettre à l'abri le plus vite possible nos affaires qui
sèchent euh... séchaient dehors au soleil jusqu'il y a 15min (entre
autre la tente, intérieur et extérieur, de Fab).
La pluie se calme et on aura droit à notre BBQ! Youpie! Catastrophe,
Geoff casse un verre alors qu'Elodie avait pourtant bien insisté sur le
fait de ne rien casser (ne pas faire comme elle et ses cousin(e)s). Le
repas sera super et plutôt bien arrosé.
Alors que le sommeil a frappé Geoff depuis un certain temps, il
s'attaque tour à tour aux autres membres de l'équipage. Sauf que,
inversion pour cause de confusion, Ole se retrouve donc dans la
même chambre que Geoff... Fin de nuit gâchée! Rrrrrffflrrpshhhhfff!
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4:35:52
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La Vancelle <70> Neuf-Brisach (mar 28/07/2009)
GDB...
L'opération "Tornade Blanche" peut commencer dès la fin du petit déj!
Le chalet sera impeccable, rendu quasi mieux qu'à l'arrivée (Papi en
sera bouche bée plus tard, du meilleur boulot que ses petits enfants).
10h55 YES : opération terminée, passage à la
bulle à verre et on descend la route du village de La Vancelle pour la
dernière fois! On rend les clés à Papi, petite visite de son atelier de
marqueterie pour les uns et réglage PC Skype pour l'autre. Bon, c'est
pas tout ça mais on a de la route! En avant! On sort à peine de
Châtenois qu'on s'arrête déjà, pause sandwiches! Heureusement qu'on
s'arrête dans ce parc, on n'aurait jamais vu le sosie de Ole!
La région est relativement pieuse, il y a des églises partout! On
repasse par la route des vins qu'on a parcourue dans l'autre sens il y
a quelques jours. On visite la rue principale de Ribeauvillé, on
l'avait promis à Ole à notre arrivée dans la région.
On roule ensuite tranquillement jusqu'à Colmar, ville qui ressemble aux
villages du coin, mais avec le pognon qui tourne en plus. On s'arrête
sur la place de l'Église et on boit quelques coups avant de filer vers
Neuf-Brisach, ville fortifiée conçue par
Vauban.
Arrivés au camping, la lumière inspire à la visite de la ville,
finalement on zonera un peu sur la place d'Armes,
centre géographique
de la ville d'où on voit ses quatre entrées. Ole fait un petit tour
pour nous dégoter une pizzeria qui nous accepte avec la bouteille de
Châteauneuf-du-Pape. Pizzas super-bonnes, accueil super sympa, patron
super cool!
On mangera sur la terrasse-trottoir, dans la petite rue
tranquille. La carte des desserts nous fait sacrément de l'oeil, on
craque tous! Retour au camping où on apprend qu'il faut des jetons pour
les douches chaudes. Le bureau d'accueil étant fermé depuis bien
longtemps, on se contentera de douches froides!
Avant d'aller dormir, une petite balade nocturne digestive sur les
remparts s'impose. Et Arnaud de nous donner cours d'histoire! Y a eu de
la fight par ici les gars!
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4:11:06
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16.68
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66.15
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Neuf-Brisach <56> Titisee (mer 29/07/2009)
A 9h45 YES, Fab se
voit décerner le prix de la fonte d'Or : prix symbolique du meilleur
paquetage au démarrage! Pas un caleçon qui dépasse ou une chaussette
qui sèche sur le côté, y a rien à redire!
On démarre et on arrivera assez rapidement (3/4h plus tard) à la
frontière naturelle du Rhin et sa centrale électrique! Le débit du Rhin
nous bluffe, impressionnant! On continue et on arrive tout de suite à
Breisach am Rhein, Brisach avant Neuf-Brisach. On grimpe jusqu'à la
vieille ville et on stagne un peu sur les hauteurs de la collégiale
Saint-Etienne. Petit conflit de réserve de nourriture puis on roule
jusqu'à ce qu'on passe devant un freibad, une piscine.
On caresse des
yeux le doux rêves de se plonger dans cet eau chlorée, jusqu'à ce que
Fab dise "On y va?" Et tout le monde d'acquiescer avec plaisir! Nos
vélos inspirent le respect et on nous autorise à entrer dans l'enceinte
de la piscine avec afin de les mettre dans un local technique. On se
jette à l'eau depuis les plongeoirs (la girafe pour Ole et Fab), un
peu d'apnée pour Arnaud et un brin de bronzette pour tous.
13h, on quitte la pelouse de la piscine pour remonter sur nos vélos et
se diriger vers Freiburg. Belle piste cyclable tout le long et petits
arrêts mûres super bonnes qu'on cueille en bord de piste.
14h20, on a
soif et on a plus d'eau.
Geoff et Ole pénètreront dans un hôtel super
chicos pour faire remplir les gourdes et nos vieilles bouteilles en
plastique aplaties. 15h30, on a sérieusement faim et on s'arrête dans
un parc (genre bois de la Cambre) pour manger nos pâtes pesto verde et
s'assoupir un brin (mais un tout petit brin hein).
On file vers Freiburg où notre trop bref passage sera essentiellement
axé sur des achats
vélo : protège-plateaux pour Arnaud pour ne plus
avoir le mollet droit plein de graisse, sangle Ortlieb pour Ole et
petite sacoche externe pour Geoff. On traversera rapidement le centre
(ambiance jeune et universitaire) pour se retrouver sur un genre de
promenade verte le long du Dreisam jusqu'à Zarten.
Ensuite on débarque
à Kirchzarten où une gare apparaît comme la solution pour ne pas
arriver trop tard à Titisee et profiter un peu plus de la région les
jours suivants. On y fera aussi quelques courses pour le meilleur repas
fait maison : salade - poulet - noix - pommes - emmental - vinaigrette.
Seul problème, la carte Maestro n'est pas acceptée, la Mastercard non
plus... Super! On réunit les fonds en monnaie et on arrive au compte,
ouf! Direction la banque pour un retrait car le distributeur de tickets
de train n'accepte pas non plus nos cartes!! Dans le train on remarque
que ça montait encore bien et on ne le regrette finalement pas trop car
il est déjà 19h30. On économise donc 20 km. A Titisee, le camping du
Bühlhof est évidemment 50 m plus haut que le lac, du bon 10% et plus,
il nous fallait bien ça pour terminer la journée!
On apprend que les douches sont payantes et on apprécie (pas de
gaspillage). Cependant Geoff et Ole bénéficieront d'une douche
gratuite, le compteur étant apparemment bloqué. On mangera comme des
ogres dans la cuisine commune vers 22h30 seulement, notre journée aura
été sacrément décalée!
La nuit sera assez venteuse avec l'ajout de 2 sardines pour Geoff à
3h40 du mat'.
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56.42
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4:07:33
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13.67
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34.51
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797
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Titisee <99> Kaiseraugst (jeu 30/07/2009)
On est vraiment dans l'ambiance "militaire" : hier soir derniers
arrivés et montage de tentes bien organisé, groupées, du travail
propre, net et ce
matin premiers partis, rapide, pas de trace, discrétion.
Aujourd'hui, après l'étape décalée : l'étape contrastée ! La plus
belle, la plus
moche, la plus
longue, la plus
rapide...
7h40
le soleil frappe déjà bien et comme d'hab, on est prêt à 9h YES! On n'a
pas trop traîner pour remballer car les nuages étaient menaçant, ceci
dit, ils ne faisaient que passer. Petite séance de muscu pour les 3
G.I.'s et on est parti.
On quittera le lac de Titisee assez rapidement
pour longer la pointe ouest du lac de Schluchsee. En bord de route, un
cerisier plein à craquer : notre élagueur saute de son vélo et grimpe
pour nous remplir un sachet! Merci la nature, merci Fab!
On remarque
quelque chose de spécial dans la région, on a l'impression que les
prairies des collines sont... tondues! Si quelqu'un a une explication,
on prend! On continue et ça grimpe, il n'y a plus que les vaches pour
nous encourager, on s'éloigne des villages et on s'approche d'un col à
1150, 1120 ou 1138m (selon les différents panneau) du Aeulemer Kreuz.
Ça redescend bien jusqu'à l'entrée de Bernau à partir d'où ça remonte
jusqu'à environ 1100m. De là, s'offre à nous une superbe descente
forte, où
le record de vitesse
avec bagage sera battu de loin : 83 km/h (quasi notre record à vide en
descendant le Ventoux)! Les conditions était super bonnes (visibilité
dégagée, humidité normale, etc) et comme à chaque pointe de vitesse,
c'est toujours après coup qu'on se rend compte de ce qu'on vient de
faire! Arnaud et Geoff en ont les jambes qui fourmillent, il est temps
de manger. On s'arrête à une station essence et on fait notre popotte
sur la table de pic-nic à moins de 20m des pompes avec notre bec à gaz!
Tout va bien.
On repart repus et reposé de cette matinée forte en émotion après les
dernières pâtes pesto
(ou Pomodoro e Ricotta, je sais plus) du voyage. Il est 15h10,
la plus belle route
des vacances commence : une magnifique descente toute en paysages comme
on les a rêvés pour la Forêt Noire! L'envie de profiter de ce qu'on
voit est plus grande que l'envie de vitesse et on profitera bien
pendant ces 25 minutes!
Pour info, il s'agit de la route L148 de
Todtmoos à Wehra. On s'arrête à un barrage où l'on profitera quelques
minutes avant de continuer et quitter ce havre de paix qu'est la
nature.
En effet, on arrivera avec beaucoup de peine à Bad Säckingen
par
une route horrible, celle
de la vallée du Rhin ou une foultitude de voitures et camions
s'entassent pour nous gâcher la journée! On se consolera en se jetant
une bière devant la cathédrale de Bad Säckingen. Bon allez 17h15, c'est
pas tout ça mais faudrait quitter cet endroit et se rapprocher de Bâle
pour demain midi. On traversera le Rhin sur les conseils du pompiste de
la
route L148 via le plus long pont de bois couvert d'Europe (204 m)
pour trouver une voie lente. Après quelques dizaines de mètres en
Suisse, on croise un cycliste à qui on redemande l'info et lui nous
conseille plutôt le côté allemand. Et comme on préfère l'avis des
cyclistes plutôt que des automobilistes ("ouuuuh, c'est loin ça!", "et
vous allez jusque là?!", ...), on fait un 180 et retour sur le pont de
bois! Et tant qu'on y est, photo!
On se trouve notre petite voie lente, parfaite pour terminer la journée
(et presque, le voyage). Le temps passe, on retraverse le Rhin pour
trouver à manger en Suisse (erreur, l'alimentaire coûte ultra cher
là-bas) en passant par un pont industriel ouvert aux piétons et
cyclistes, celui de
la plus ancienne centrale
hydroélectrique d'Europe : elle produit de l'électricité fiable depuis
1898. Les
travaux à côté desquels on passe vont aboutir à
une
nouvelle centrale
qui fera passer la puissance de 25,7 MW à 116 MW tout en améliorant
l'environnement par divers aménagements (îles de couvaison, zones
d'eaux peu profondes, bancs de graviers,...).
On quitte donc l'Allemagne à Rheinfelden pour se retrouver en Suisse
à... Rheinfelden! On nous renseignera un camping à Kaiseraugst, c'est
pas trop loin et les conseils semblent avisés, go!
Arrivés au camping après
99 km,
on s'en jette une ou deux puis montage du campement :
c'est un petit
camping familial où on est (un peu) les uns sur les autres. Par contre,
aucune voiture n'y entre (sauf pour déposer la caravane pour garer le
mobilhome). 20h30, l'heure de plonger dans le Rhin quelques secondes
pour ensuite se baigner tranquillement dans la piscine non couverte du
camping en compagnie de quelques canards. Soleil couché, il est temps
d'aller à la douche pour ensuite manger un bout à la cafèt et se
pieuter pour ne pas arriver en retard demain!
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99.16
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5:41:19
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17.43
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83.16
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896
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Kaiseraugst <22> Basel-Mulhouse-Bruxelles (ven 31/07/2009)
"Bon anniversaire Geoff!" lancé de tente à tente alors qu'on est pas
encore levé. Hihi. Et oui, paf, un an de plus et plus qu'un an!
On prend la route et devinez quelle heure il est? 9h, et oui, comme
toujours! On prendra le petit déj' à l'entrée de Bâle sans vraiment
avoir
l'impression de déjà y être. Arrivés à la gare, on prend nos
tickets : erreur de les prendre côté Suisse, on paiera pour les vélos,
même Geoff jusqu'à Mulhouse (la gare de Bâle possède un côté Suisse et
un côté Français). En plus, on nous dit qu'il fallait réserver et que
seul l'accompagnateur du train décidera de prendre ou non les vélos!
Pfff! Foirage de Daddy? Non, pas de raison, le voyage a été impec
jusque là, ça serait trop con que ça merde maintenant!
Petit stress
tout de même.
Soit! Les lieux étant repérés, on peut partir vers le centre, histoire
de voir un brin la ville. On va boire un thé le long du Rhin puis
on
remonte par une rue piétonne à pieds (on nous a fait comprendre qu'on
risquait de faire scandale à vélo à du 4-5 km/h). Des drapeaux Suisse
partout? Fête nationale on dirait. Effectivement c'est demain, le 1er
août! De retour à la gare, on découvre le côté français tellement plus
rustique (vraiment, y a une différence d'un côté de la gare à l'autre)!
Geoff garde les vélos sur le quai pendant que les autres cherchent
leurs ravitaillements pour les 6h30 de train. Ils traînent, l'heure
approche. Ils traînent, le train arrive. Ils traînent, on change de
locomotive (une française à la place de la suisse). Ils traînent, le
train s'avance au quai. Ils traînent, OUF ils arrivent! Au moment de
monter, l'un de nous s'aperçoit que les emplacements vélos sont
réservés, catastrophe! On demande à l'accompagnateur qui n'a que faire
de notre cas et qui nous répond : "oui oui, montez vos vélos!" Ouf, le
problème n'en est plus un et n'en a visiblement jamais été un, en
France, on prend les vélos, point!
Enfin assis, les 3 G.I.'s sortent un paquet pour Geoff! Aaaaah voilà
pourquoi ils ont tant traîné, c'était pour me trouver un cadeau
annif-souvenir! Un superbe t-shirt aux couleurs de la Suisse : rouge
vif avec une croix blanche, et au dos : "Bon anniversaireu! Biiinömë.
Basel 09. Daddy Daddy's Schlucht! Jââke Charli-magne - Oli - Bak"
Ouaiiiiiiis, ça c'est mes p'tits gars! Ils m'avaient demandé ce que je
voulais pour mon annif, je ne voulais rien. Ils m'ont offert un t-shirt
souvenir, des souvenirs dans mon coeur, des pu*ains de rigolades, des
sensations, des "d'en avoir" ras-de-bol, des émerveillements, des
motivations, des situations, des fatigues, des bonnes bouffes, des
binômes, des Schlucht, des schluchts et bien d'autres schluchts encore!
Arrivés à Mulhouse, Geoff schlucht son vélo du train avec l'aide de
tous, et schlucht sa chérie sur le quai. On schlucht que le train
démarre pour schluchter les amis qui schluchtent jusqu'à Bruxelles! On
re-schlucht les bagages sur le vélo et on schluchte le ticket de train
pour Annecy directeschlucht. Geoff schluchte les derniers minuscules
petits kilomètres jusqu'à la maison des parents d'Elodie. Quelques
schluchts interdits schluchtés aux cyclistes, c'est tellement plus
facile de se dirischluchter en ville avec des SUL! La dernières
schlucht, non des moindres, un bon 10-15 pourschlucht pour schluchter
en beauté!
Voilà le voyage est terminé, à peine le cul posé dans le canapé
qu'Elodie de me rappelle qu'on part demain 9h50! Ça signifie qu'il faut
: faire ma lessive et que ça sèche, refaire les paquetages pour que ça
rentre sur le tandem et préparer sommairement le tandem (remettre le
siège par exemple) avant demain matin! Puis faudra faire les 60 km de
Genève à Annecy! Wow! C'était terminé, mais ça ne s'arrête pas tout de
suite! Quelques jours de repos à Annecy seront les bienvenus!
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21.60
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1:37:03
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13.35
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33.92
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918
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On gardera donc une distance totale à 3 chiffres, mmm...
De toute
façon, c'était prévu moins, mais atteindre à nouveau les 1000 nous
aurait fait plaisir!
Une prochaine fois! YES!
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